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mercredi 18 juin 2008

URBANISATION

L'édition de septembre 2007 de F&D (FMI-Banque Mondiale ) examine la croissance des villes et la tendance vers l'urbanisation.

Dans un an, et pour la première fois de l'histoire, plus de 50 % de la population mondiale vivra dans des zones urbaines et non rurales.

Quelles sont les répercussions économiques de cette révolution urbaine ?
Les économistes conviennent qu'une urbanisation bien gérée est porteuse d'une accélération de la croissance et d'une amélioration de la qualité de vie.
Mais, comme l'indique l'article principal, l'inverse est aussi vrai : mal gérée, l'urbanisation peut entraver le développement et favoriser l'expansion des bidonvilles.
Les autres articles de la série analysent la pauvreté comme phénomène urbain dans les pays en développement, ainsi que l'essor des mégalopoles et l'impact sur la gouvernance, le financement et la prestation des services.



L'urbanisation en marche


Révolution urbaine

David E. Bloom et Tarun Khanna
L'année 2008 marquera un tournant dans la complexe révolution urbaine en cours. Pour la première fois, plus de 50 % de la population mondiale vivra en milieu urbain. L'urbanisation rapide peut s'avérer une aubaine, pourvu que le monde s'en rende compte et planifie en conséquence.
(1,100 kb fichier pdf)

Pauvreté urbaine
Martin Ravallion
Les pauvres convergent vers les villes, mais peut-être pas assez rapidement. Une urbanisation plus rapide pourrait accélérer la réduction de la pauvreté. Les pouvoirs publics devraient faciliter ce processus et non l'entraver.
(256 kb fichier pdf)

Trop grandes ?
Ehtisham Ahmad
Les mégalopoles créent des problèmes spécifiques de gouvernance, de financement et de prestation des services. De concert avec les autorités nationales, elles peuvent tirer parti d'un transfert de responsabilités clairement définies et d'une capacité de mobilisation de recettes propices à la bonne gouvernance.
(240 kb fichier pdf)

Points de vue
Quel est le défi majeur que pose la gestion d'une grande ville ?
Matthew Maury, Kishore Mahbubani, et Ramesh Ramanathan et Swati Ramanathan
Trois points de vue différents sur différentes manières de bien gérer.
(108 kb fichier pdf)


septembre 2007: L'édition de septembre 2007 de F&D examine la croissance des villes et la tendance vers l'urbanisation. Dans un an, et pour la première fois de l'histoire, plus de 50 % de la population mondiale vivra dans des zones urbaines et non rurales. Quelles sont les répercussions économiques de cette révolution urbaine ? Les économistes conviennent qu'une urbanisation bien gérée est porteuse d'une accélération de la croissance et d'une amélioration de la qualité de vie. Mais, comme l'indique l'article principal, l'inverse est aussi vrai : mal gérée, l'urbanisation peut entraver le développement et favoriser l'expansion des bidonvilles. Les autres articles de la série analysent la pauvreté comme phénomène urbain dans les pays en développement, ainsi que l'essor des mégalopoles et l'impact sur la gouvernance, le financement et la prestation des services.
L'urbanisation en marche

Révolution urbaine

David E. Bloom et Tarun Khanna
L'année 2008 marquera un tournant dans la complexe révolution urbaine en cours. Pour la première fois, plus de 50 % de la population mondiale vivra en milieu urbain. L'urbanisation rapide peut s'avérer une aubaine, pourvu que le monde s'en rende compte et planifie en conséquence.
(1,100 kb fichier pdf)

Pauvreté urbaine
Martin Ravallion
Les pauvres convergent vers les villes, mais peut-être pas assez rapidement. Une urbanisation plus rapide pourrait accélérer la réduction de la pauvreté. Les pouvoirs publics devraient faciliter ce processus et non l'entraver.
(256 kb fichier pdf)

Trop grandes ?
Ehtisham Ahmad
Les mégalopoles créent des problèmes spécifiques de gouvernance, de financement et de prestation des services. De concert avec les autorités nationales, elles peuvent tirer parti d'un transfert de responsabilités clairement définies et d'une capacité de mobilisation de recettes propices à la bonne gouvernance.
(240 kb fichier pdf)

Points de vue
Quel est le défi majeur que pose la gestion d'une grande ville ?
Matthew Maury, Kishore Mahbubani, et Ramesh Ramanathan et Swati Ramanathan
Trois points de vue différents sur différentes manières de bien gérer.
(108 kb fichier pdf)

Voir LA VILLE

POLITIQUE DE LA VILLE


Villes sur Internet

vendredi 13 juin 2008

Sport et Mondialisation


Mardi 17 juin 2008
17 h - 19 h 30

Centre d'analyse stratégique
Salle Jean Monnet
18, rue de Martignac
75007 PARIS

Pour en savoir + : www.rdv-mondialisation.fr

La mondialisation du sport n'est pas un phénomène récent. Sans remonter aux Jeux panhelléniques, les Jeux olympiques modernes datent de 1896 et la première Coupe du monde de football a eu lieu en 1930. Comme dans bien des domaines, cette mondialisation s'est accélérée depuis 20 ans et s'est accompagnée d'une expansion rapide des activités marchandes liées au sport. Les événements sportifs mondiaux transcendent les frontières culturelles mais paradoxalement exaltent souvent le sentiment d'appartenance nationale, les sportifs apparaissant comme des porte-drapeaux. Pour mieux comprendre les ressorts de ce mouvement aux multiples facettes, il convient de l'examiner sous l'angle politique, économique et juridique.

Télécharger l'invitation (pdf) : http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/InvitationRDV11vf.pdf

Inscription en ligne : http://www.rdv-mondialisation.fr/RDV_mondialisation/inscriptions/inscriptionrdv.asp
Voir: les modes de vie

vendredi 18 avril 2008

Developpement durable et consommation

Qu'est-ce que le développement durable ?

Par Jean Marc Jancovici (extrait de www.manicore.com)

La première réponse qui vient à l'esprit, tant les traductions qui s'en réclament sont actuellement nombreuses, pourrait être "un concept à la mode".

Il existe certes une définition communément admise au "développement durable", imparfaite traduction du terme anglais "sustainable development" (développement "soutenable"), qui est celle-ci : "un développement qui satisfait les besoins de la génération actuelle sans compromettre ceux des générations futures". Cela part assurément d'un bon sentiment de souhaiter l'épanouissement de tout le genre humain, présent et à venir, partout et tout le temps, mais, prise au pied de la lettre (et sinon quel sens lui donner ?), cette définition n'a malheureusement aucune portée opérationnelle, en ce sens qu'elle ne fournit de réponse objective ou d'aide à la décision dans aucun domaine où il existe des limites physiques.Il est par exemple rigoureusement impossible de définir les besoins des générations présentes de manière univoque, et par voie de conséquence la quantité d'énergie nécessaire qui y correspond.

Avons nous "satisfait nos besoins" depuis que notre espérance de vie a dépassé 40 ans ? Où faudrait-il attendre que chacun d'entre nous vive 120 ans pour que nous nous estimions repus ?

Avons-nous "satisfait nos besoins" lorsque nous disposons de 10 m2 chauffés par personne, ou cela sera-t-il le cas uniquement quand tout terrien disposera de 150 m2 chauffés, plus un jacuzzi et un sauna privé par personne ?

Avons-nous satisfait nos besoins lorsque chaque terrien dispose de 0,5 tonne équivalent pétrole d'énergie (niveau d'un Indien, en gros), ou est-ce que 7 tonnes équivalent pétrole par habitant de la planète (niveau d'un Américain) ne correspond toujours pas à cet état de plénitude ?

Avons nous "besoin" de prendre l'avion 1, 50, ou zéro fois au cours de notre existence ?

Avons nous "besoin" de manger 20 kg de viande par an (consommation d'un Français en 1800), ou 100 kg par an (consommation de 2000) pour être heureux ?

Avons-nous "besoin" d'avoir 1, ou 10 cadeaux à chaque anniversaire ?

Avons nous "besoin" de zéro, une ou deux voiture(s) par ménage ? Or la production de toutes ces denrées requièrent de l'énergie (même pour la viande : il faut plus de 4 kg d'hydrocarbures pour produire un kg de veau).

Il faut bien admettre que c'est la notion même de "besoin" qui, passés les besoins vitaux (boire, manger, dormir, se protéger du froid et des prédateurs, perpétuer l'espèce), sur lesquels il est à la rigueur possible de s'accorder, ne correspond à aucune consommation de ressources précise : aucune aide pour fixer un objectif ou une limite n'est donc fournie par l'énoncé du développement durable, et, partant, aucun niveau maximum de consommation d'énergie.

Dès lors, de quelle utilité peut bien être ce concept pour nous aider à gérer notre avenir énergétique, qui s'inscrit nécessairement dans un monde fini, donc contraint par d'innombrables limites ?

Enfin, depuis qu'il existe des hommes, "besoins" individuels et "besoins" collectifs sont volontiers antagonistes, et le "développement durable" ne nous fournit alors pas l'ombre d'une solution pour arbitrer entre les deux. Au nom de considérations sociales et économiques, nous avons "besoin" de garantir à tout le monde le droit de rouler en voiture, ce qui supposerait un niveau élevé de consommation d'énergie, mais au nom de considérations environnementales nous avons aussi "besoin" d'émettre de moins en moins de gaz à effet de serre, ce qui est difficile à envisager avec la mobilité actuelle, et supposerait plutôt une baisse de cette même consommation. Où est la solution pour choisir entre les deux dans l'énoncé du développement durable ?

Voilà pour le présent, mais il est tout aussi impossible de faire correspondre à cette définition du "développement durable" un état particulier du monde futur.
D'abord, quel horizon de temps associe-t-on au "futur" ? Le "développement" actuel, c'est à dire, en clair, la prolongation des tendances, doit-il être "durable" (ou soutenable, peu importe) pendant au moins 10 ans ? 50 ? 2 siècles ? 3 millénaires ?
Ensuite il est tout aussi ardu de définir de manière univoque un monde permettant à nos descendants de "satisfaire leurs besoins". Si "quelqu'un" avait demandé aux Français de 1600, qui étaient, pour l'immense majorité, des paysans vivant dans une chaumière à une ou deux pièces, ayant une espérance de vie à la naissance de 20 ans environ, ne se reposant qu'un jour par semaine au mieux, n'ayant jamais de vacances, dont une fraction variable mourrait de faim et de froid chaque hiver, à partir de quand les "besoins" étaient satisfaits, je doute que nous aurions obtenu la même réponse que ce qu'un Français "moyen" (même très moyen) proposerait aujourd'hui....

Ainsi, non seulement il n'existe pas de réponse unique à ce que sont les besoins des générations présentes, mais encore savoir ce que seront les "besoins" des générations futures me paraît être parfois un exercice assez proche de la divination ou de la lecture dans le marc de café : si nous avons suffisamment détérioré le monde d'ici là, peut-être que de mourir à 40 ans après avoir mangé à sa faim sera le seul niveau d'exigence de nos descendants en 2150, mais si le miracle énergétique est arrivé, peut-être que chacun ne sera pas satisfait à moins d'avoir fait le tour du Soleil en navette spatiale pour ses 20 ans....

Une autre caractéristique du "développement durable" rend particulièrement délicate l'utilisation de cette notion comme référent.
Il s'agit de la propension qu'ont nombre de personnes à considérer que telle évolution négative sur le plan environnemental est compensée par telle évolution positive sur le plan économique, c'est à dire que l'on peut additionner deux grandeurs de nature différente pour parvenir à quelque chose de neutre. En gros, après que mes instituteurs m'aient, toute mon enfance durant, défendu d'ajouter des cacahuètes et des choux-fleurs, voici que le "développement durable" me propose d'additionner des émissions de CO2 en hausse mais moins d'enfants de moins de 10 ans au travail, de multiplier cela par l'éradication des métaux lourds dans les sols et la croissance du bénéfice de Renault, de diviser ensuite par l'augmentation de l'espérance de vie des Africains et l'arrêt de la déforestation en Asie du Sud Est ? Comment gérer un tel "machin", comme l'aurait sûrement appelé un illustre personnage historique ?

En outre, être "durable" ne signifie pas nécessairement être idéal : on peut très bien faire perdurer les inégalités sociales indéfiniment, par exemple, comme l'histoire en atteste. Je ne connais pas un exemple d'égalité parfaite entre membres d'une communauté animale ou humaine dans le monde, mais cela n'a jamais empêché les organisations de pouvoir durer ! La "durabilité" ne peut pas plus être rapprochée aisément de la notion d'équité, qui est souvent chère au coeur des hommes : une société équitable peut signifier ici qu'aucun enfant de moins de 8 ans ne travaille, mais là simplement qu'il n'effectuera pas de travail pénible, ici que l'écart salarial entre ouvrier et PDG est de 1 à 10, quand là on se contentera de 1 à 100, etc. Où est la norme ?

Enfin, en matière économique, troisième pilier du "développement durable", il y a encore moins de définition d'un PIB ou d'un chiffre d'affaires durable...Force est de constater que le "développement durable", aujourd'hui, est selon les circonstances, une auberge espagnole, où chacun met très exactement ce qui l'arrange, un voeu pieu, ayant peut-être vocation à remplacer le communisme au rang des idéaux de société, une escroquerie intellectuelle, présentant comme compensables des évolutions qui ne le sont pas, un parfait exemple de schizophrénie, réclamant tout et son contraire, ou encore...un dialogue de sourds, faute de disposer d'un langage commun.

Voir aussi ECOLOGIE et CONSOMMATION

lundi 31 mars 2008

FOLLE JEUNESSE

Le pourcentage de jeunes de 15 ans :

  • qui ont été ivres 20 fois ou plus:
    • UK 17%
    • Germany 12%
    • Netherlands 6%
    • Italy 5%
    • France 3%
  • qui ont usé de cannabis dans les douze derniers mois
    • UK : 35%
    • USA: 31%
    • France: 17%
    • Netherlands 23%
    • Germany 18%
  • qui ont eu des rapports sexuels:
    • UK: 42% (surtout filles)
    • Suède 30% (surtout filles)
    • Canada: 25% (égalité)
    • Netherlands: 24(G)% 21% (F)
    • France: 25% (G), 17% (F)
    • Spain: 18% (G) 13%(F)
Source: IPPR, UNICEF, WHO, repris par Time April 7/2008
Voir Les jeunes sur Internet

mardi 18 mars 2008

NOTATION DES NOTABLES

"On mesure le fond de la mer avec une sonde.

Si la sonde ramène de la boue, c'est que le fond de la mer est boueux

Si la sonde ramène du sable, c'est que le fond de la mer est sableux

Si la sonde ne ramène rien, c'est que la ficelle est trop courte"
.
La notation n'est pas une nouveauté, à l'école, dans l'entreprise, dans la vie politique (elections et sondages)

Quelques nouveautés:

-la notation des enseignants sur Note2b (mal reçue par les intéressés) ou RateMyTeachers.com
- la notation des médecins Note2bib (mal reçue par les intéressés)
- la notation des ministres par le président Sarkozy ( reçue par les intéressés)
- la notation du président Sarkozy par les sondages et les elections territoriales ( reçue par l' intéressé?)
- la notation des managers par leurs employés (whistle blowing avant le parachute doré ou la prison...)


Quelques problèmes:
-qui note? avec quelle légitimité? neutralité?le peuple souverain, dans les elections? dans les sondages?
-quand? à chaud, le jugement de l'histoire? à froid pour prévenir et corriger? le cycle annuel (budget) ?
- critères des notes? quantitatif simple : combien de gens avez-vous reçu? qualitatif compliqué: combien de gens avez-vous rendus heureux ou intelligents?
- que faire des notations? les rendre publiques?chatiment? redemption? oubli?


Voir Evaluation des politiques publiques

mardi 12 février 2008

SANTE MONDIALE

spacer Gérer la santé mondiale
David E. Bloom
Alors que les menaces pesant sur la santé mondiale ont augmenté, de nouveaux acteurs ont modifié la structure du système de santé. Le système actuel de gouvernance de la santé est-il approprié pour surveiller ces nouveaux acteurs et garantir que l'on s'attaque aux bonnes questions?
(792 kb fichier pdf)

Point de vue
Système de santé : hors d'usage ?
Joe Cerrell, Helene Gayle et J. Stephen Morison, et Tore Godal
Trois moyens d'améliorer le système de la santé mondiale.
(88 kb fichier pdf)